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Considérant l’élan donné à la pratique du déplacement à vélo au moment de la crise sanitaire, un petit groupe de 4 personnes, au sein de Dare-Dare, a décidé de réfléchir et de s’informer sur la capacité de se déplacer à pied dans l’agglomération d’Évry-Courcouronnes.
La « commission piétons » a alors entrepris de faire un examen détaillé de cheminements inadéquats, dangereux ou inexistants.
Les concepts de déplacement lors de la création de la ville nouvelle d’Évry-Courcouronnes au début des années 1970 nous amènent à considérer :
- des cheminements réservés aux piétons au sein des quartiers d’habitation ;
- un maillage des transports en commun, parfois en site propre, permettant de relier ces quartiers entre eux et vers le centre-ville ;
- un ensemble de rues destinées aux déplacements automobiles, parfois bordées par des trottoirs mais généralement d’un seul côté.
Principes de travail
- relever les points noirs en matière de sécurité ;
- relever les dispositifs et les aménagements limitant ou entravant la libre circulation des piétons ;
- élaborer des fiches à l’aide de photos, cartes et textes relatifs à ces constats ;
- suivre l’évolution du droit et des textes concernant le déplacement des piétons.
Objectifs
- informer les autorités locales (services communaux, départementaux et ceux de la communauté d’agglomération de GPS) à l’aide de dossiers de présentation ;
- favoriser la structuration d’une ville qui pourrait être piétonne (moins de 4 km de côté) malgré les fractures créées par 3 zones difficiles à franchir à pied, parallèles entre elles et traversant la totalité de la commune :
– une zone industrielle de 500 mètres de traversée,
– l’autoroute A6 avec 5 ponts (3 sont équipés d’un seul trottoir, un n’a aucun trottoir au sud sur une distance de 300 m),
– la départementale 7 – axe à 2 x 2 voies séparées par terre-plein central – limitée à 90 km/h et enjambée par 3 ponts, 4 passages souterrains, 1 passerelle et un immense rond-point ;
- faciliter l’élan de « marchabilité » de la ville qui est adhérente du CVTCM (club des villes et territoires cyclables et marchables) en proposant de larges axes de cheminement de qualité agrémentés de bancs, d’éclairage et sans obstacles gênants.